Mercredi 9 septembre : la Liste des Usagers sur le terrain

La Liste des Usagers sera présente en gare du Vésinet – Le Pecq (RER A) le mercredi 9 septembre, de 17h à 20h.

Le choix de cette station n’est pas un hasard : elle est en effet utilisée comme terminus intermédiaire durant les heures de pointe. Nous procéderons à un relevé des horaires de passage, afin de les comparer aux horaires théoriques.

Cela nous permettra de vérifier si la ponctualité des trains est respectée. Nous traiterons ensuite ces éléments, et nous publierons sur ce blog nos conclusions.

Pass Navigo: le tarif unique pré-électoral réjouit certains et inquiète les autres

Il est clair que de nombreux usagers de grande banlieue accueillent avec satisfaction le tarif unique qui va réduire le coût de leur transport. D’ailleurs, aucun(e) candidat(e) ne veut annuler cette décision.
Cela dit, COMMENT CETTE MESURE VA-T-ELLE ÊTRE FINANCÉE?
C’est une question à plusieurs centaines de millions par an.
Le coût du tarif unique risque fort en effet de réduire les crédits disponibles pour la PRIORITÉ DES PRIORITÉS : la remise en état et la modernisation du réseau existant.
Les usagers, à commencer par ceux de grande banlieue, n’en peuvent plus : ils ne veulent plus continuer à subir les pannes, retards, suppressions de trains, trains courts au lieu de longs aux heures de pointe, rames bondées etc. qui font trop souvent de leurs déplacements un calvaire quotidien.
Alors oui, les usagers posent la question : allons-nous payer cher cette mesure a priori bénéfique pour beaucoup ?
SOS Usagers

Sécurité dans les transports : le numéro d’alerte SNCF 3117

Le 3117 va donc servir à alerter la SNCF / la police non seulement dans les cas d’agression ou de harcèlement, mais aussi face à une attaque terroriste.
Avec la possibilité d’envoyer un SMS, plus discret, comme je l’avais proposé il y a des mois chez Morandini sur Europe 1.
Problème: les moyens du 3117 ne sont plus suffisants. Actuellement, 40 agents de la société espagnole PROSEGUR (10 dans la journée, 5 après 20h) doivent répondre aux appels à ce numéro ET répondre aux appels provenant des bornes jaunes sur les quais ET assurer la vidéosurveillance.
Pas possible, surtout si on ajoute les nombreux (innombrables?) signalements de comportements suspects qui parviendront au 3117. S’il s’agit d’appels au secours face à un individu armé, normal. Mais on peut supposer que beaucoup d’appels concerneront des gens « qui ont l’air louche ». Pas pareil.
Au minimum, il faut donc 1) recruter et former des personnels compétents. 2) informer les usagers de la vocation réelle du 3117: alerter la SNCF/police face à des actes délictueux, et non « faire de la collecte de renseignements » sur ce qui vous paraît « louche », comme on vient de le dire.
Faudra-t-il par ailleurs faire appel à des « agents de renseignement bénévoles », dans un monde où la menace peut surgir de partout?  C’est une autre question.
Jean-Claude Delarue

La Liste des Usagers aux côtés des personnes souffrant de handicap

Quelques mots sur le démarrage en cours de notre section HANDICAP et qui pourra compter sur l’expérience et la détermination de Nathalie Raoul, que j’ai longuement rencontrée au Mée (77).
Handicapée à la suite d’une erreur médicale, contrainte de renoncer à sa carrière professionnelle, cette mère de famille, seule avec trois enfants est passée par toutes les épreuves que doit subir une accidentée de la vie.
Problèmes financiers. Un exemple: attendre des mois après le chômage et avant que les allocations invalidité commencent à être versées. Et comment on nourrit les enfants? « Vous aurez un rappel »! Dans 8 mois…
Logement: même quand on obtient un appartement PMR, adapté Personnes à Mobilité Réduite, on s’aperçoit que la terrasse est inaccessible, ou que les poubelles de l’immeuble ne s’ouvrent qu’en appuyant avec le pied sur une pédale, ou que l’allée de la résidence est en terre qui devient de la boue à la première pluie.
Déplacements: sur le chemin de la gare, obligation de rouler avec son fauteuil sur la chaussée. La gare, refaite récemment, juste avant le vote de la loi: pas d’ascenseur.
Fauteuils électriques: très chers (Nathalie parle de 13-14 000 euros mini) attribution très longue à obtenir de l’administration, et après il faut faire la chasse aux organismes qui peuvent financer.
Soins médicaux: médecins et kinés ne se déplacent plus, et – on a peine à le croire – leurs cabinets sont trop rarement accessibles!

À suivre…

Jean-Claude Delarue

La Ponctualité en question

Parmi les griefs exprimés par les franciliens usagers des transports en commun, la ponctualité défaillante est souvent mise en cause.

Au-delà, l’écart entre les données publiées sur le sujet par le STIF, et le ressenti des voyageurs au quotidien, semble très important. Intéressons-nous à cette divergence spécifique.

Chaque mois, le STIF publie le BPIM, Bulletin de la Ponctualité Interactif Mensuel. Le dernier disponible, celui du mois de mai (pourquoi tant de retard ?), est riche en enseignements.

Pour chaque ligne est indiqué, entre 0 et 100, l’objectif auquel s’est engagé l’opérateur (RATP ou SNCF), le seuil minimal (en dessous duquel le bonus financier ne sera pas accordé), et les derniers chiffres relevés, ainsi que ceux de l’année précédente, pour comparaison.

Premier constat, qui n’est pas vraiment une surprise, les chiffres indiqués pour le réseau métro sont globalement satisfaisants, si l’on excepte la ligne 13, connue pour ses soucis chroniques.

Mais, premier élément intriguant, si pour le métro, on distingue l’offre aux heures de pointe, et le temps d’attente en heure creuse, cette différenciation disparait dès lors que l’on aborde les lignes régionales (RER ou transilien). Pourquoi ne pas conserver le même indicateur pour toutes les lignes, ou tout du moins, distinguer heures creuses et heures de pointe ?

Apparait donc pour les 5 lignes de RER, et les 8 lignes de transilien, l’objectif contractuel à atteindre, et les dernières données disponibles. Comment est donc calculée cette ponctualité ? Le document précise « La ponctualité voyageurs représente le pourcentage de voyageurs arrivant à l’heure ou avec un retard de moins de 5 minutes à leur gare de destination. La ponctualité voyageurs est calculée pour l’ensemble de la ligne et pendant toute la journée. Elle se base sur l’horaire affiché dans les gares et les flux voyageurs théoriques. »

Déjà, le fait de considérer un train ayant « moins de 5 minutes de retard » comme étant à l’heure est assez discutable. Mais surtout, en s’appuyant sur « des flux de voyageurs théoriques » et en étant lissée sur l’ensemble de la journée, on s’éloigne assez facilement de la réalité, et cela explique certainement en partie la différence de perception susmentionnée.

Avec les lignes de contrôle, et les validations de pass Navigo, n’est-il pas possible de s’appuyer plutôt sur des relevés plus précis que des flux théoriques ?

Dans tous les cas, on constate qu’une majorité des lignes ne parvient pas à atteindre l’objectif. 10 lignes sur 13 sont en deçà. Forcément, à comparer avec le métro, c’est assez dramatique.

Ensuite, et c’est certainement le plus troublant, pour chaque ligne est indiqué un chiffre global, puis son détail, branche par branche. Et là, on peut constater que le chiffre global masque de grandes disparités au sein d’une même ligne, et que certaines dessertes souffrent de retards bien plus importants.

 

 

 

A titre d’exemple, le RER B affiche une ponctualité globale de 89,2% (soit près de 9 trains sur 10) mais dès lors que l’on s’intéresse au segment Bourg-la-Reine – Robinson, celle-ci chute drastiquement pour atteindre 73,7% (soit plus d’1 train sur 4), ce qui est probablement plus proche de la réalité.

Terminons ce billet par un simple exercice d’algèbre. Logiquement, le chiffre global devrait être la moyenne des données relevées pour chaque branche. Or, dans nos différents calculs, il s’avère que cela diffère souvent, dans des proportions plus ou moins importantes.
Ainsi, pour le RER A, voici le tableau présenté :


Une ponctualité globale de 85,6%, soit 8,5 trains sur 10.

Faisons maintenant la moyenne : 71,2 + 73,4 + 78,8 + 83,6 + 82,5, divisé par 5 = 77,9 ! On est donc quand même très loin des 85,6% ! Près de 8 points d’écart !

Alors pourquoi une telle différence ? Et quel calcul est réalisé pour atteindre ce 85,6% ? En fait, on prend en compte également la ponctualité du tronçon central seul, donnée qui n’est pas indiquée dans ce document. Mais une chose est sûre, cela permet de faire remonter drastiquement la moyenne générale (de 8 points, donc), ce qui fausse d’autant plus ce résultat…

La Liste des Usagers souhaite à une réforme du mode de calcul, qui n’est, à l’évidence, plus en adéquation avec la réalité à laquelle sont confrontés les usagers au quotidien.

Témoignage d’usager (2)

Suite à « l’arrêt de travail spontané » (pour reprendre la terminologie officielle) ayant semé le chaos sur le RER A le mercredi 12 août dans la soirée, voici le témoignage d’un usager ayant subi de plein fouet les conséquences d’un tel mouvement.

Travaillant à la Défense, j’étais partie tôt le soir pour une course vers
le VAL D’Europe, en compagnie de ma soeur H R.

En repartant, vers 20H, le RER A avait fermé sa ligne pour agression sur un
conducteur du RER A. Ne savons pas réellement les causes de cette agression
car les dires sont différents (soit agression verbale ou physique).

Des milliers de personnes ont été plantées au VAL D’europe (et toutes les
autres stations) et pour rejoindre les navettes qui devaient être mises à
disposition qu’à partir de TORCY !!, il fallait se débrouiller pour aller
rejoindre TORCY. Incroyable. Sur internet, la vérité n’a pas été dite. Les
navettes n’ont pas été mises partout !! les commentaires de la RATP sont
minimisés.

Certains derniers bus allant vers TORCY, ou GARE DE LAGNY étaient bondés,
et c’était l’émeute car tout le monde ne pouvait pas rentrer. On se croyait
en GUERRE … Nous ne savions pas s’il y avait des trains encore de LAGNY à
PARIS ?? Aucune information.

Certains essayaient de réserver un hotel.

J’ai appelé les TAXIS G7 pour les prévenir qu’ils devaient envoyer des
TAXIS vers CHESSY et VAL D’EUROPE car personne n’arrivait à avoir un TAXI.

Je me suis rendue – après 1H30 à rester sur place, et à savoir quelle
solution choisir, à l’hotel IBIS du VAL D’europe. Il se trouvait qu’un taxi
de 7 places arrivait pour ramener des touristes espagnols sur PARIS /
NATION (là près d’où j’habite). Nous avons conclu de payer la course de 90
Euros (divisés par 2 familles = 45 Euros chacun). J’ai oublié de demander
la facture…

Nous sommes arrivés à 22H20 (20 minutes de course – ce fut beaucoup moins
stressant  et rapide).

Je pense aux autres personnes qui n’ont pas d’argent à dépenser pour cela,
et qui ont du passer des heures  à revenir sur Paris ?? ou à coucher à la
belle étoile ?? (travailleurs, touristes, familles, enfants et mère
revenant avec leurs courses). Je suis sidérée que la RATP fasse sa loi et
où est le service minimum ? Que peut-on faire ? et à qui s’adresser ??
Contacter le Ministre des Transports / Alain Vidalies ??

Si la RATP / Conducteurs ont le droit de retrait , c’est une chose, mais on
ne nous prend pas en otages et on ne paralyse pas toute la ligne. Il y a 4
rames par heure, quite à en mettre 2 par heure mais que tout le monde
puisse rentrer.

J’ai dit  ce matin à un agent de la RATP / Etoile : un voyageur agressé ou
une femme, dès fois violée dans les couloirs, dans un train ou RER …
pourquoi le voyageur n’a-t-il pas le pouvoir de faire arrêter le métro,
train, RER également ?? la réciproque n’est pas vrai…

Je vous remercie de votre avis sur cet incident… et éventuellement des
démarches à faire pour soulever ce réel problème.

Meilleurs salutations.

M R

RER A : incident d’exploitation du vendredi 14 août 2015

Suite à l’incident d’exploitation ayant grandement impacté le RER A, nous publions ici une lettre ouverte d’un usager, ayant subi de plein fouet ses répercussions.

 

Monsieur le Député, Mesdames, Messieurs les Maires, Chères Amies, Chers Amis, Mesdames, Messieurs,
Si l’ on peut tout à fait comprendre les travaux nécessaires sur l’ ensemble des voies de notre réseau ferré, et, de ce fait les modifications qui en découlent. Il est, je me permettrais de penser, plus difficilement acceptable des changements sur ces modifications qui pénalisent déjà bien les voyageurs sans que ces derniers ne soient informés.
Comme ce fut le cas ce matin : VENDREDI 14 AOÛT 2015.
Aucun RER au départ de la gare de CERGY LE HAUT.
Sans autre recours que de regagner les gares de NEUVILLE-UNIVERSITE ou St OUEN L’ AUMONE LIESSE (rec C).
Ne serait-il pas envisageable qu’ une information soit diffusée sur les réseaux de bus qui desservent les gares de nos lignes ?
Ainsi en amont, nous voyageurs pourrions essayer de nous organiser au mieux pour rejoindre notre lieu de travail !
Il faut savoir, et, je ne pense rien n’ apprendre à quiconque que les employeurs ne sont pas toujours compréhensifs de ces retards à répétitions.
Je reste à votre disposition, m’ excuse de cette permissivité, et, vous assure, Monsieur le Député, Mesdames, Messieurs les Maires, Chères Amies, Chers Amis, Mesdames, Messieurs, de mes cordiales salutations.
Didier Geneste

Bienvenue en France

Si vous l’aviez loupé il y a quelques mois, Frédéric Martel, pour Slate.fr, décrivait avec précision les multiples péripéties qu’il avait pu rencontrer en faisant la liaison entre Paris et l’aéroport Charles-de-Gaulle par le RER B.

Et oui, Paris et l’Île-de-France demeurent des destinations touristiques prisées. Mais pour de nombreux étrangers, qui pensent arriver dans une cité fantasmée, telle qu’ils ont pu la voir dans Amélie Poulain, le retour à la réalité est souvent brutal.

Car, après des heures de vol, ils doivent d’abord affronter le RER B, et là, ça ne fait plus du tout rêver…

http://www.slate.fr/story/95735/cdg-aeroport

Témoignage d’usager (1)

Ce blog offre aussi aux usagers qui le souhaitent la possibilité de témoigner sur leurs conditions de transport au quotidien. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez contribuer.

Ce qui suit relate un incident (parmi tant d’autres) survenu il y a 4 ans, presque jour pour jour, sur le RER A. Et permet de mesurer l’efficacité de la RATP quant à sa prise en charge et sa résolution.

 

C’est l’été, les vacances, et je profite de quelques jours d’oisiveté pour faire mon touriste… Paris est une ville culturellement très riche, et si le reste de l’année, je manque de temps, là j’enchaine les musées et les expos.

Mercredi 10 août 2011, je me retrouve un peu avant 18h à la station Charles de Gaulle – Etoile, niveau RER A, avec l’intention de rentrer chez moi. Le prochain train desservant Chatou est annoncé à 18h03. En théorie.

18h, le train précédent, en direction de Cergy, quitte la station. On ne le sait pas encore, mais le prochain train en direction de la banlieue ouest passera… 50 minutes plus tard ! Chronologie des évènements de mon point de vue d’usager, sur le quai…

18h03, le train annoncé n’est toujours pas là. Les écrans d’information (SIEL) indiquent subitement « train retardé* », avec en guise de précision « le train XTRA stationne à Auber, nous vous tiendrons informer de sa remise en marche ». Probablement un système automatique, qui détecte lorsqu’un train reste trop longtemps à quai.

Conséquence logique, petit à petit les convois qui le suivent se muent eux aussi en « train retardé ».

18h11, le fameux train XTRA dispose à nouveau d’un horaire de passage à Etoile. Il est annoncé pour 18h14. Fin d’un problème supposé, on n’a eu pour le moment aucune indication sur ce qu’il se passait. Mais ça se gâte par la suite.

18h14, toujours pas de train, mais il est annoncé finalement pour 18h17.

Et finalement… le train est annoncé comme « supprimé » (très furtivement, il ne faudrait pas que les usagers s’en rendent compte, hein), et une ligne supplémentaire sur l’écran indique désormais un « train sans arrêt » à destination du dépôt. Personne n’est dupe, l’on sait pertinemment qu’il s’agit du train en question, et qui est manifestement dans l’impossibilité de terminer sa mission. Pendant ce temps, les rames qui le suivent sont toujours retardées.

18h19, première annonce sonore, pour nous signaler un incident au matériel roulant. Oui, il aura fallut à la RATP 16 minutes pour réagir, et commencer à informer les voyageurs. 16 minutes ! C’est une éternité, sur la ligne la plus chargée d’Europe !

Les minutes s’égrènent, les annonces se multiplient, mais on n’a toujours pas vu passer le moindre train. Les infrastructures sont ainsi faites, tant que le train impacté n’a pas été conduit au dépôt, aucun des trains suivants ne pourront circuler.

Pendant ce temps, le trafic est tout à fait normal en direction de l’est, c’est logique puisque le problème incrimine une rame en direction de l’ouest. Mais…

18h39 (oui oui, 20 minutes plus tard, on a toujours pas vu passer un seul train), si vous êtes des habitués du RER A, vous devez déjà avoir une petite idée de ce qu’il va se passer…

18h39 donc, c’est vraiment la pire solution que nous offre la RATP : elle décide de rendre terminus un train en direction de l’est à Etoile, débarquant ainsi tous les passagers sur le quai, afin que ce train effectue une manœuvre de retournement et reparte vers l’ouest.

Vous ne rêvez pas : près de 40 minutes après le début de l’incident, cette décision étend les perturbations à l’ensemble de la ligne, puisque le trafic et les conditions de transport des usagers vers l’est s’en trouvent être elles aussi considérablement dégradées !

En effet, le temps que les passagers sortent de la rame et qu’elle reparte à vitesse réduite, il est déjà 18h43, et les autres trains en direction de l’est se trouvent à leur tour coincés, à la queue leu-leu à l’approche d’Etoile.

Nous, sur l’autre quai, et bien on attend toujours de voir passer notre « train sans arrêt ». Mais en fin de compte, on ne le verra jamais, pourtant toujours annoncé sur les écrans.

18h49, la rame qui a fait demi-tour se présente sur notre quai. Par chance, elle est en direction de St Germain, et de fait, elle est donc vide, ce qui me permet d’obtenir une place assise. Mais ça ne sera pas le cas de tout le monde.

18h53, on quitte enfin Charles de Gaulle – Etoile, finalement j’arriverai à Chatou à 19h11.

Voilà où se termine cette chronologie édifiante et pitoyable… Je ne suis pas en mesure de savoir comment a été traitée la suite et la fin de l’incident, aucune trace dans les medias aujourd’hui…

Je ne suis pas à la RATP, je ne connais pas tous les détails qui ont conduits à tout ça, mais manifestement, le problème a été géré de manière très maladroite (annonce tardive, solution qui n’en est pas une,…).

De mon point de vue, ça me semble par exemple bien plus pertinent de réaliser au plus vite des départs vers l’ouest depuis la Défense, en rendant certains trains (un sur deux, ou un sur trois) en direction de l’est terminus dès Nanterre-Préfecture. En effet, avec 2 quais et 4 voies à La Défense, cela semble plus simple à mettre en œuvre, plutôt qu’effectuer un retournement sur le tronçon central.

Ainsi, on offre au moins une solution pour les voyageurs en direction de l’ouest, tout en maintenant également des rames en direction de l’est. Reste pour les voyageurs bloqués (comme moi), à rejoindre La Défense, ce qui semble, même si ce n’est pas idéal, possible par le métro, ou le transilien.

Car j’ose imaginer, conséquence logique de tout ça, qu’il y a eu par la suite une pénurie de trains à l’ouest, affectant encore d’avantage les voyageurs en direction de l’est.

Conclusion : même pendant les vacances, le RER A continue de pourrir la vie des usagers !

Sylvain Dreyer