Week-end des journées du patrimoine : encore des situations abérrantes

Journées du Patrimoine faisant, j’ai pas mal voyagé le week-end du 19 et 20 septembre, en Île-de-France, constatant par la même occasion de nouvelles carences dans l’offre de transports.

1/ Samedi : RER C, direction Pontoise

J’emprunte le RER C à Invalides, à destination de Pontoise. Dans cette direction, après Champ de Mars, la ligne se scinde en 2, pour rejoindre donc, soit Pontoise, soit Versailles. Et avec les millions de touristes que le Château attire, cette ligne est très fréquentée, et tous ne sont pas des experts du RER.

Arrivée à Champ de Mars donc : une brève annonce sonore précise que le train se dirige vers Pontoise. Annonce exclusivement en français. Pas un mot en anglais, malgré la promesse du Château de Versailles au bout du trajet (2ème lieu touristique en France). Les têtes des touristes étrangers se lèvent, cherchant à comprendre ce qu’on vient de leur dire. Ils se plongent dans leurs plans RATP, demandent des précisions à leurs voisins de voyage. Trop tard, la sonnerie retentit, et déjà le train s’ébranle.

Tous seront bons pour faire demi-tour, d’abord en rebroussant chemin, puis à emprunter -enfin-, le bon train. Est-ce une situation normale en 2015 ? Ne peut-on pas à minima réaliser ce type d’annonces dès le Pont de l’Alma, et dans plusieurs langues, histoire que ces voyageurs occasionnels ne se fassent pas piéger ?

2/ Dimanche, voyageurs en fauteuil

Le RER A arrive à Charles-de-Gaulle – Étoile. En tête de train, comme le veut la procédure, 2 voyageurs en fauteuil, qui s’apprêtent à descendre. Problème, aucun agent n’est présent pour leur apporter la fameuse plate-forme. Le conducteur s’aperçoit du souci, sort, et appelle donc ses collègues. Et le train se retrouve donc immobilisé pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’un agent arrive.

Mais pire que tout, la raison avancée par la RATP pour cette retenue est : incident technique ! Les voyageurs à mobilité réduite sont donc des incidents techniques ? Cela doit être plaisant à entendre !

La question est, puisqu’on a aidé ces voyageurs à entrer dans le train à leur gare de départ, pourquoi n’y avait-il personne à l’arrivée ? Quand va-t-on enfin mettre des agents sur les quais à demeure, prêts à aider les usagers ? On est dans une gare très fréquentée, qui dessert tout de même les Champs-Elysées… Quant à « l’incident technique », c’est tellement pitoyable comme excuse…

Encore 2 démonstrations des insuffisances du service… Quand cela va-t-il enfin changer ?

Sylvain Dreyer

La Liste des Usagers rejoint Nicolas Dupont-Aignan

Samedi 26 septembre, Jean-Claude Delarue a officialisé l’union de la Liste des Usagers avec Nicolas Dupont-Aignan, qui l’accueillait dans sa ville de Yerres.

Comme l’indique M. Delarue : « Vu l’importance des engagements pris par Nicolas Dupont Aignan envers les animateurs de SOS Usagers et cette vision commune de ce que doit devenir la région IDF à l’opposé des gaspillages, plans technocratiques dépassés et autres projets pharaoniques inutiles annoncés par Madame Pécresse et Nicolas Sarkozy, cette alliance est en l’état des plus opportunes. »

Cette liste d’union accordera une place importante aux candidats de notre liste, elle constitue donc une vraie opportunité pour les usagers des transports en Ile-de-France d’être représentés au Conseil Régional.

L’information a été reprise par Le Parisien, France3, BFMTV, 20 Minutes.

 

Prolongement du RER E : nouvelle ligne, vous dites ?

Des supers projets dans les cartons du STIF… De nouvelles dessertes ou de l’intox ?

Le STIF et nos politiques parmi leurs projets majeurs annoncent la prolongation du RER E vers l’Ouest (Saint Lazare vers Mantes La Jolie)…
Le projet fort couteux consiste à percer un tunnel entre Saint Lazare et la Défense et y engloutir quelques milliards d’Euros, pour 3 stations supplémentaires (Porte Maillot, La Défense et Nanterre La Folie)… Ensuite la ligne reprend le tracé de la ligne J actuelle (Paris – Mantes La Jolie)…
Et on sors notre chapeau de magicien, le RER E arrive… mais la ligne J est supprimée… Certes le nombre de train par heure à Poissy serait doublé, mais certaines villes desservies par la ligne J verront leur nombre d’arrêt par heure inchangé, voir réduit… à néant… aucune garantie n’est donnée par le maitre d’œuvre.
Ce maître d’œuvre annonce fièrement la réduction du temps de trajet pour les voyageurs se rendant à la défense, mais il se garde de mentionner l’allongement de ce temps de trajet pour se rendre à Paris Saint Lazare (ajout de 3 gares)…

Quand on annonce une nouvelle ligne, on devrait s’attendre donc à une offre en plus de l’existante (logique vu l’augmentation de la population en banlieue…)… Avec le STIF, c’est une réduction de l’offre… A quoi bon dépenser des milliards pour perdre en qualité de desserte ?
Nous exigeons avec l’arrivée du RER E, le maintien de la ligne J. Cela est indispensable afin de répondre à la croissance du nombre de voyageurs.

Stéphane Colonges

Le programme de La Liste des Usagers

Voici notre programme, ou plus exactement une première version appelée à s’enrichir. Il concerne principalement le transport, la compétence première de la Région, mais également les autres domaines dans lesquels le Conseil Régional possède des moyens d’action comme le développement économique ou la culture et l’environnement. Dans tous les cas, nous nous plaçons « du point de vue de l’usager ».

Nous sommes La Liste Des Usagers et donc… nous comptons sur vous pour enrichir ou amender ce programme. Faites-nous part de vos remarques, un grand merci d’avance ! Cliquez ici pour nous contacter.

Télécharger le programme de La Liste des Usager (pdf) : Programme_Listedesusagers

 

NOTRE PROGRAMME

L’usager des transports demande mieux, comment faire ?

Les transports en commun constituent le domaine d’action privilégié de la Région, celui où elle peut vraiment agir et améliorer les choses. Le STIF (Syndicat des transports d’Île-de-France), qui chapote la RATP et la SNCF est, selon la loi, « l’autorité organisatrice des transports en Île-de-France », et la Région y est majoritaire au conseil d’administration et le préside.

 

Gérons les priorités : non au Grand Paris Express, oui au renforcement des lignes existantes

  • Non au Grand Paris Express, qui consiste à dépenser 30 milliards d’euros pour construire 200 km de lignes qui ne répondent pas à des besoins réels (hormis les prolongements des lignes 11 et 14), et mettons plutôt le paquet sur le renforcement des lignes existantes.

 

Des transports en commun ponctuels, réguliers, propres et de qualité grâce à :

1) Une augmentation des investissements

  • Investir maintenant plutôt que de se lancer dans le Grand Paris et remettre en état le réseau existant, qui en a grandement besoin.
  • Moderniser et automatiser les lignes de trains et métros : installer des portes palières pour améliorer la sécurité des usagers (nous ne devons plus accepter d’accidents graves de voyageurs) et automatiser les lignes (afin d’augmenter les fréquences des trains, améliorer la fluidité et la régularité du trafic).

2) Hausser le niveau d’exigence du STIF envers la RATP et la SNCF

  • Y compris en ayant plus souvent recours à des pénalités financières envers la RATP et la SNCF. Il faut se baser sur les clauses d’un contrat commercial classique, où la non réalisation du contrat entraîne de pénalités ; et supprimer toute clause comportant des bonus (c’est l’argent du contribuable !).

3) La mise en concurrence

  • Une directive européenne prévoit l’ouverture à la concurrence des transports régionaux en 2019, on en profitera pour étudier les propositions des nouveaux opérateurs afin d’améliorer l’offre globale.

 

Améliorer l’accessibilité des transports en commun pour les personnes à mobilité réduite

  • L’effort dans ce domaine doit être poursuivi et amplifié et devenir un objectif de la mandature. Selon le STIF, 12% de la population francilienne âgée de 5 ans et plus sont en situation de handicap (toutefois, moins de 5% disposent d’une reconnaissance administrative de leur handicap). A ce chiffre il faut ajouter les personnes ayant des problèmes de santé temporaires et les femmes enceintes (2%), les personnes qui se déplacent régulièrement avec des enfants en bas âge et modifient leurs comportements de déplacement dans ce cas (5,5%).

 

Renforcer la sécurité des transports en commun avec la Police régionale des transports

  • Augmenter les effectifs de la Police régionale des transports.
  • Généraliser le « SMS sécurité » pour signaler toutes les infractions et avoir une meilleure connaissance des « points noirs ».
  • Généraliser les caméras de vidéosurveillance dans les voitures.

 

Oui à la liberté dans les transports (nouvelles lignes de bus privées, autopartage, covoiturage, VTC, etc.)

  • La Région fera en sorte de favoriser et de défendre toutes les innovations qui facilitent le transport comme les applications ou les startups qui développent le transport en commun urbain, le covoiturage, etc.
  • La loi Macron libéralise les lignes de bus au-dessus de 100 km, en-dessous la Région peut mettre son veto. Nous nous engageons à ne pas user de ce droit de veto de façon à favoriser l’émergence de nouvelles lignes de bus en Île-de-France.

 

Oui à la transparence avec l’open data

  • La Région mettra en accès public l’ensemble des informations concernant les transports en Île-de-France dans un souci de transparence et pour que chacun puisse intervenir dans ce débat. Dans cette optique, les indicateurs de régularité et de ponctualité publiés par le STIF devront être revus : ils devraient être produits et contrôlés par une autorité indépendante des opérateurs ferroviaires et du STIF. Par ailleurs, le STIF et les opérateurs ferroviaires ne doivent pas siéger dans l’AQST (Autorité de la Qualité de Service dans les Transports) pour éviter tout conflit d’intérêt.
  • Faisons la vérité sur la pollution aux particules fines dans les transports en commun, et aux moyens d’y remédier. L’Anses (agence nationale en charge de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), conclut dans un rapport à « l’existence d’un risque sanitaire respiratoire et cardiovasculaire lié à l’exposition chronique des travailleurs aux particules de l’air des enceintes ferroviaires souterraines (EFS). »

 

Oui au libre choix de son moyen de transport (arrêtons de harceler la voiture !)

  • Il ne faut pas opposer la voiture au transport en commun, chacun doit pouvoir choisir en fonction de ses besoins.
  • Nous ne défendons pas la circulation alternée, le meilleur moyen de lutter contre la pollution consiste à offrir des transports en commun de qualité et sécurisés, et non à harceler les automobilistes.
  • L’usage du vélo se développe, accompagnons-le en construisant des pistes cyclables et des parkings à vélo surveillés dans les gares.
  • Soyons à l’avant-garde en anticipant la prochaine mise en circulation des véhicules entièrement autonomes (prévus pour 2017 à 2020 par plusieurs constructeurs). Des premières autorisations de circulation ont été obtenues pour la Google Car aux Etats Unis. L’avantage : auto-partage, fluidification du trafic, amélioration de la sécurité, diminution du stress et du nombre de véhicules, etc.

 

L’usager qui travaille, ou qui recherche du travail, demande mieux, comment faire ?

Non au Grand Paris Express, qui va peser sur le dynamisme économique de l’Île-de-France

  • Les 30 milliards d’euros du Grand Paris Express vont être notamment financés par la Taxe locale sur les bureaux (TLB), alors que ce secteur ne se porte déjà pas très bien. Il y aura aussi la TSE (Taxe spéciale d’équipement) payée par les entreprises et les particuliers propriétaires, et de nouvelles taxes sont en outre à prévoir. Les coûts de fonctionnement de ces 200 km de lignes seront assurés par le Versement transport (VT), il faudra donc prévoir son augmentation. Ces taxes vont peser sur les entreprises et donc sur l’emploi, il faut absolument l’éviter.

 

La Région « numéro vert » des entreprises

  • La Région doit sortir d’une logique de subvention, qui s’adresse à un petit nombre de bénéficiaires, et fait peser le soupçon du favoritisme, pour passer à une logique d’aide aux entreprises qui connaissent des difficultés sur un certain nombre de sujets précis (problème de RSI, le compte pénibilité, comment obtenir le CICE, la conciliation fiscale, etc.). Cette façon de faire est en fait celle des Chambres de commerce, qui accompagnent les entreprises. Il faut s’inspirer de ce modèle.

 

Simplification et rationalisation : la Région doit travailler main dans la main avec la Chambre de commerce et d’industrie

  • Avec la loi NOTRe, le département perd en grande partie la compétence économique. Désormais deux entités agissent pour le développement économique au niveau de l’Île-de-France : la Région et la CCI (Chambre de commerce et d’industrie). Dans un souci de rationalisation et de simplification, dans une logique de guichet unique, elles doivent donc travailler main dans la main.

 

Pour un développement du territoire plus équilibré : le très haut débit pour tous les Franciliens

  • Il faut accélérer le raccordement au très haut débit pour tous les Franciliens de façon éviter la fracture numérique et permettre, par exemple, le développement du télétravail.
  • Il faut favoriser la création de pépinières d’entreprises dans toute l’Île-de-France pour gagner la bataille de l’innovation et de l’entreprenariat. Elles devront être implantées notamment dans la petite et la grande couronne. Ce n’est pas la Région qui choisira les projets, ce n’est pas son métier, mais les responsables de la pépinière (CCI, investisseurs privés, chefs d’entreprises), qui lui rendront compte. 95% des entreprises installées dans des pépinières sont pérennes après trois années d’existence, soit un taux nettement supérieur à la moyenne (selon le rapport d’activité 2014 de la CCI)

 

Oui à un grand projet fédérateur : l’Exposition universelle Paris 2025

  • Plutôt que les Jeux olympiques, très coûteux et concentrés dans le temps, la Région soutiendra l’Exposition universelle Paris 2025 mieux à même de mettre en valeur toutes les ressources de l’Île-de-France, et qui ne demande pas de financement public.

 

L’usager du logement attend mieux, comment faire ?

Le logement social ne peut pas constituer la seule réponse au mal-logement

  • Les classes moyennes sont exclues des logements sociaux, et seule une partie des ménages à faible revenu y accèdent effectivement. Il faut sortir d’une logique trop collectiviste et faire en sorte que le marché privé fonctionne mieux et construise plus (pour faire baisser les prix).

 

Défendons la démocratie locale contre l’interventionnisme étatique qui impose des constructions contre l’avis des habitants

  • Non aux OIN (Opérations d’intérêt général) que veut imposer le gouvernement (la liste sera annoncée en octobre par le Premier ministre), et plus généralement non aux constructions imposées contre l’avis du maire et des élus municipaux, représentants des habitants de la commune.

 

L’usager qui apprend et se forme attend mieux, comment faire ?

Renforcer la sécurité dans les lycées

  • Il faut développer des outils comme le « SMS sécurité » pour lutter contre l’insécurité.

 

Relancer l’apprentissage et la formation professionnelle

  • La Région doit améliorer son action dans ce domaine, ne serait-ce que pour compenser la baisse des effectifs que l’on déplore depuis quelques années.

 

L’usager de la culture et du patrimoine demande mieux, comment faire ?

Faciliter l’accès à la culture

  • Notamment en finançant des sorties scolaires dans les musées et les monuments de l’Île-de-France.
  • Maintenir le budget et les missions de l’Orchestre National d’Île-de-France.

 

Soutenir les associations qui défendent le patrimoine

  • Par exemple, soutenir les associations qui s’opposent à la construction de la Tour Triangle qui va défigurer la perspective du sud-ouest parisien, qui dénoncent l’interdiction faite à la Salle Pleyel de jouer de la musique classique, qui s’opposent à la destruction de l’église Sainte-Rita (Paris 15e), etc.

 

L’usager demande mieux pour son environnement, comment faire ?

Soutenir la biodiversité et l’agriculture biologique

  • Outre des aides ciblées, la Région est responsable des cantines des lycées, elle peut donc agir dans ce sens.

 

Préservez le patrimoine naturel et la biodiversité

  • Les Régions ont compétence pour créer des réserves naturelles, la préservation de la biodiversité est essentielle. La Région doit mieux faire connaître les Parcs naturels régionaux (Haute Vallée de Chevreuse, Gâtinais français, Vexin français, Oise-Pays de France, et un cinquième en cours de création : le PNR de la Brie et des Deux Morin). Nous prenons l’engagement qu’à la fin de la mandature il n’y aura pas moins d’espaces verts ni de terres agricoles.

 

Plus de transparence dans la gestion des déchets

  • Open data sur les rejets des centres de traitement des déchets. La Seine-et-Marne accueille une grande partie des déchets de l’Île-de-France, cela doit cesser (et les volumes de déchets exploseraient avec la construction du Grand Paris Express, raison de plus pour ne pas le faire).

 

Lutter contre le bruit

  • Lutter aussi bien contre le bruit lié aux activités économiques en général (chantiers, bars et restaurants) que les nuisances sonores (rodéos, fauteurs de trouble). La Région aidera les associations ou les personnes à porter plainte pour obliger les forces de l’ordre à intervenir.

 

L’usager citoyen attend mieux, comment faire ?

Oui à une gestion saine, non à une hausse de la pression fiscale

  • La Région doit s’interdire toute hausse de la fiscalité et diminuer ses dépenses de façon à ramener son budget à l’équilibre, tout en finançant le Navigo à tarif unique.
  • Les organismes associés servent trop souvent à recaser des amis politiques, il faut une sévère rationalisation, et en supprimer plusieurs.
  • Il faut rompre avec une politique clientéliste et diminuer les subventions aux associations (537 millions d’euros en 2014 !). Il faut une politique claire et transparente dans l’attribution des subventions aux associations, les critères d’attributions seront rendus publics et le nombre d’adhérents ou de bénéficiaires constitueront des éléments fondamentaux.
  • La Région doit rationaliser son parc immobilier.

 

Transparence dans la gestion et charte des élus

  • Transparence et open data sur les processus décisionnels de la Région, de façon à ce que les Franciliens puissent intervenir et donner leur avis sur tous les dossiers qui passent devant l’assemblée régionale. Il faut prendre en compte les avis des Franciliens via la mise en place d’une plateforme citoyenne participative.
  • Transparence et open data sur le train de vie des élus.

 

Donnons la parole aux Franciliens avec le référendum local

  • Le référendum est ouvert à toutes les collectivités territoriales depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 (art. 72-1 al. 2 de la Constitution), il ne faut pas hésiter à l’utiliser !

Les têtes de liste de La Liste des Usagers

Voici les différentes têtes de liste de notre mouvement :

 

Tête de Liste : Jean-Claude Delarue

 

77 – Seine et Marne : Delarue Jean-Claude (@DelarueJC)

75 – Ville de Paris : Herlin Philippe (@philippeherlin)

93 – Seine Saint Denis : Alandari Muriel

94 – Val de Marne : Vesna Béjic

95 – Val d’Oise : Lefebvre-Naré Frédéric (@fredericln)

78 – Yvelines : Roura Jean Louis (@jl_roura)

91 – Essonne : Non encore déterminé

92 – Hauts de Seine : Non encore déterminé

Les 3 engagements de La Liste des Usagers

En préambule du programme, nous publions aujourd’hui 3 engagements qui constituent le fer de lance de notre mouvement. Vous vous reconnaissez dans ces lignes ? N’hésitez pas à nous rejoindre !

 

1) Les usagers au pouvoir !

La Région Ile-de-France, comme beaucoup d’autres, est conduite par la technocratie et les intérêts partisans… le point de vue des habitants est ignoré ! Nous exigerons que la Région consulte les personnes concernées par ses décisions. À écouter les usagers des transports, les parents des lycéens, les apprentis et leurs employeurs, les personnes formées ou accueillies par les associations qu’elle finance. Les élus de la Liste des Usagers donneront l’exemple ! Nous consulterons les Franciliens, par internet, sur chaque sujet proposé au vote. Nous animerons chaque année dans chaque département un débat public sur les impôts, le budget, les priorités de la Région.

 

2) Non à la gabegie du Grand Paris Express, oui à l’amélioration immédiate du réseau francilien

Stop aux projets pharaoniques poussés par les seuls intérêts politico-économiques ! Regardons d’abord les besoins des usagers, des habitants. Nous pourrions avoir des transports publics réguliers, accessibles à tous en grande sécurité, avec des correspondances réussies … pour bien moins que les 27 ou 35 milliards aujourd’hui prévus pour le « Grand Paris Express » !
Au contraire, les deux partis au pouvoir préfèrent imaginer des lignes futures, qu’ils inaugureraient vers 2030… Et pendant ce temps, le réseau se délabre. Nous y veillerons dans tous les domaines, transports, lycées, apprentissage, formation professionnelle, entreprises…: l’argent public doit aller à ce qui sera le plus utile aux Franciliens !

 

3) Indépendance et transparence

Les partis au pouvoir utilisent les listes régionales pour recaser leurs obligés… Ainsi, trop d’élus dépendent des partis, au lieu de dépendre des citoyens. Usagers actifs dans la société civile, indépendants des partis, nous représenterons directement les Franciliens.
Chaque élu publiera ses votes en expliquant les raisons de ses choix. Cela permettra à chaque Francilien de les discuter ou de faire des propositions. Nous serons transparents sur nos indemnités, activités, notes de frais. Nous pousserons la Région et les structures qu’elle finance, à rendre leurs données visibles de tous : l’open data. En commençant par les dysfonctionnements des transports en commun !

La Liste des Usagers soutient les entrepreneurs face aux dysfonctionnements du RSI

La Liste des Usagers ne va pas s’intéresser uniquement aux transports, même s’ils constituent évidemment la compétence principale du Conseil régional et l’enjeu majeur de l’élection, elle formulera également des propositions sur les autres domaines d’intervention de la Région, comme vous pourrez le voir bientôt dans notre programme.

Ainsi nous serons plusieurs représentants de la Liste des Usagers à participer à la manifestation de Sauvons nos entreprises lundi prochain à 13h à Paris au Quai Branly pour protester contre le RSI. Les dysfonctionnements du « Régime social des indépendants » sont connus, admis par le gouvernement, mais rien en bouge pour le moment. En attendant, de nombreux entrepreneurs se voient demander de payer des cotisations démesurées et sans la moindre explication, ce qui en pousse beaucoup à la faillite. Ce scandale doit cesser, il constitue une menace pour tous les entrepreneurs indépendants, et donc au final une perte en termes de création de richesses et d’emplois pour l’Île-de-France.

Bien sûr, le Conseil régional n’a pas autorité sur le RSI, qui dépend de lois nationales, mais le « développement économique » constitue un domaine d’intervention important, et cela a été confirmé par la loi NOTRe. Nous nous engageons donc à intervenir pour aider à solutionner ce problème. Comment ? En versant des subventions aux associations qui défendent les entrepreneurs face au RSI afin qu’elles accroissent leurs moyens d’actions, en fournissant une aide juridique aux entrepreneurs injustement poursuivis par le RSI, en médiatisant un certain nombre de cas emblématiques pour faire pression sur le gouvernement et sur le RSI. En somme en faisant entendre la voix des entrepreneurs. Cela constituera pour nous un dossier prioritaire. D’ici là, soyons nombreux à soutenir les entrepreneurs indépendants !

Philippe Herlin
philippeherlin.com
@philippeherlin

Lien :
la manifestation de Sauvons nos entreprises lundi prochain à 13h à Paris au Quai Branly pour protester contre le RSI
http://www.sauvonsnosentreprises.fr/

Un mois de chaleur révèle le délabrement de la Ligne J

Pendant les fortes chaleurs ressenties au début de l’été, les trains ne roulaient plus normalement sur la ligne J : seulement 12 jours sans nouveaux incidents, sur 31 jours du 25 juin au 25 juillet !

  • Alimentation électrique en panne les 28 juin, 1er, 7, 10, 15 16 juillet ;
  • Trains en panne sur les voies les 28 juin et 6 juillet ;
  • Feux de talus interrompant le trafic les 30 juin, 7, 10 et 18 juillet,
  • Passages à niveau en panne ou endommagés les 26 juin et 22 juillet ;
  • Aiguillages en panne les 29 juin, 1er et 10 juillet,
  • Dispositifs de contrôle en panne les 1er juillet,
  • Avaries obligeant à supprimer des trains de nombreux jours dont le 2, 3, 6, 23 juillet ;
  • Arrêt supprimé, les voyageurs devant descendre plus loin, le 15 juillet ;
  • Et d’autres incidents ont interrompu ou ralenti le trafic les 11, 13, 20, 21, 23 juillet…

À ce niveau, ce n’est ni le hasard ni la fatalité.

Depuis des décennies que le climat se réchauffe, est-il admissible que — c’est la SNCF qui l’écrit — « lorsque la température dépasse les 35°, les rails en fer peuvent se dilater, la caténaire se détend, les installations électriques dans nos trains et nos postes d’aiguillage peuvent disjoncter » ? Les chemins de fer des pays méditerranéens sont-ils à l’arrêt tout l’été ?

La SNCF annonce que « les investissements ont été multipliés par 3 en 5 ans pour atteindre 160 à 200 millions € par an », ceci « remettre à niveau notre infrastructure »… mais pendant ce temps, ce sont 43 milliards de nouveaux impôts et de nouvelles dettes qui sont programmées pour des investissements hasardeux et des lignes de métro en pleine campagne !

Les responsables sont les partis qui ont dirigé l’État et la Région depuis des années.

Face à leur carence, mobilisons-nous, citoyens, usagers des transports.

Après ce lamentable bilan du début de l’été, la Liste des Usagers présentera une liste pour les élections régionales. Toutes les contributions, témoignages, suggestions, restent les bienvenues.

 

Jean-Claude Delarue, président de SOS Usagers
Frédéric Lefebvre-Naré

Les usagères-électrices partent en guerre contre le harcèlement dans les transports

QU’EST-CE QUE LE HARCÈLEMENT ?

  • Regards insistants
  • Paroles crues et déplacées
  • Contacts physiques provoqués
  • Attouchements
  • Exhibitionnisme

Le harcèlement est devenu un FLÉAU QUOTIDIEN pour des millions de femmes, mineures et majeures. 100% des usagères en ont été victimes, au moins 1 fois. Une fois de trop.

 

VOICI UN TÉMOIGNAGE RECUEILLI LORS DE NOS TRACTAGES POUR NOTRE CAMPAGNE ANTI-HARCÈLEMENT :

Evelyne, 47 ans : « Cela fait 30 ans que je prends le métro tous les jours. J’ai été harcelée plusieurs fois, de plusieurs façons. J’ai été tellement choquée à chaque fois que je n’ai osé en parler à mon entourage. J’ai tout gardé pour moi, en espérant pouvoir oublier tout ça. Mais un malaise s’est installé, une sorte d’angoisse car je sais que cela peut recommencer à tout moment. Sans compter qu’il est parfois difficile de se défendre ou même d’identifier le harceler. »

Ce témoignage est très révélateur du climat actuel dans les transports. Le harcèlement, parce que quotidien et connu de tous, est passé sous silence, donc, d’une certaine façon, accepté. Le danger est encore plus grand.

Un numéro spécial pour signaler le harcèlement a été mis en place, mais les moyens logistiques sont pour l’instant insuffisants.

 

QUELLES SONT LES SOLUTIONS POUR COMBATTRE LE HARCÈLEMENT ?

  • Une campagne de prévention nationale (presse écrite, TV…) pour une prise de conscience collective (usagers, personnel RATP/SNCF).
  • Des interventions pédagogiques dans les collèges et lycées.
  • Des sanctions adaptées à chaque cas : PV, travaux d’intérêt général, confrontation avec la victime, prison ferme, suivi psychologique obligatoire…
  • Aide physique et/ou psychologique immédiate aux victimes.
  • Plus de personnel SNCF/RATP dans les couloirs, recoins des stations mais aussi aux abords des gares.

 

IL FAUT DES USAGÈRES AU CONSEIL RÉGIONAL POUR FAIRE LE LIEN ENTRE LA RÉALITÉ ET LES POUVOIRS PUBLICS.

LE HARCÈLEMENT NE DOIT PLUS ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME UNE FATALITÉ : USAGÈRES DES TRANSPORTS FAITES VOUS ENTENDRE. REJOIGNEZ-NOUS !!

Muriel ALANDARI