Enfin le développement de l’Open Data en Île-de-France !

La région Île-de-France a annoncé récemment la mise à disposition des données concernant les transports en commun « dans un format librement exploitable ».

La Liste des Usagers se réjouit de cette annonce, puisque l’Open Data est un sujet qui lui tient à cœur, comme cela est mentionné dans nos engagements.

Néanmoins, La Liste restera attentive aux données exactes qui seront ainsi mises à disposition, et espère qu’elles ne feront l’objet d’aucune limitation.

De plus, s’il s’agit d’un premier pas encourageant, il appartient désormais aux élus du Conseil Régional de poursuivre dans ce sens, et libéraliser les données détenues par la Région dans ses autres domaines de compétence.

Réaction à l’intervention de M. Bartolone du dimanche 11 octobre

En déplacement en Seine et Marne, M. Bartolone (tête de liste PS) a détaillé quelques pistes du volet transports de son programme, comme le rapporte Le Parisien.

D’une part, il indique vouloir mettre l’accent sur les lignes de bus en grande couronne, un élément que le programme de notre liste d’alliance a d’ores et déjà mis en avant, et qui semble être la meilleure solution pour desservir des territoires dont le réseau de transports demeure, en 2015, sous-développé.

Par ailleurs, il précise : « nous allons changer tous les trains qui ne l’ont pas encore été, et lancer un grand plan numérique, wi-fi et vidéosurveillance. »

Si l’intention est louable, plusieurs questions surviennent suite à cette déclaration : quelles lignes sont concernées ? Sous quels délais ? Et surtout, comment financer de telles mesures, alors que se profilent les milliards à dépenser pour le Grand Paris Express ? Tout cela reste bien flou, et s’apparente plutôt à une promesse électorale destinée à grappiller quelques voix, plutôt qu’à de vrais projets, réfléchis et concrets.

Au-delà de tout ça, une interrogation plus générale se pose : cela fait 17 ans que la région est présidée par le PS. Dès lors, comment expliquer que de telles mesures n’ont pas encore été mises en œuvre ? Le bilan de son ami M. Huchon est-il si positif qu’on souhaiterait nous le faire croire ?

Sylvain Dreyer

RER A : retour sur l’incident du 9 octobre

Le vendredi 9 octobre, en début d’après-midi, un début d’incendie est constaté à Nanterre-Préfecture.

Cela va endommager en partie les installations électriques, et perturber le trafic en profondeur. Évidemment, il était impossible de prévoir ce genre de choses, ni ses conséquences.

Néanmoins, on peut s’interroger sur les moyens de contournement et de substitution mis à la disposition des usagers. Le compte twitter officiel permet de retracer la chronologie des évènements.

L’incendie est donc détecté aux alentours de 14h, et dès 14h09, le trafic est interrompu dans le secteur.

12 minutes plus tard, le problème étant visiblement sérieux, l’interruption est étendue.

Nous ne disposons pas des éléments techniques ayant conduit à cette décision, mais nous sommes tout de même en mesure de nous interroger sur le fonctionnement des installations. Pour un incident situé à une gare, la RATP est contrainte de stopper tout le trafic sur les 2 gares en amont et en aval ? N’y a-t-il pas moyen de faire « mieux » ? Au bénéfice du doute, nous considérerons que les équipes de la RATP on fait leur maximum, et que la configuration des lieux et de l’alimentation électrique n’offrait pas d’autre alternative.

Nouveau point de la situation à 14h39 :

Les habitués du compte twitter officiel le savent, hélas. Dès lors qu’un horaire de reprise est avancé, il est le plus souvent optimiste, et même très optimiste. Alors quand on annonce 17h, il ne faut pas tabler, au mieux, avant 18h30.

Et c’est à cet instant que les questions surviennent. Il reste encore environ 2 heures avant que l’heure de pointe du soir ne débute. Le temps de mettre en place un vrai plan de crise, afin de limiter la casse.

Pourtant, c’est à ce moment-là que les informations se raréfient… Le compte twitter ne raconte plus rien. On ne propose pas aux voyageurs de solutions alternatives. Rien, le silence le plus total. Finalement, une maigre information filtre :

16h17, pour un incident débuté à 14h. Il ne faudra pas être plus exigeant. Ce compte sert pourtant à informer les usagers, alors qu’on en donne un maximum, en les repostant à plusieurs reprises au cours de la soirée. Des itinéraires alternatifs, de substitution, tout ce qui pourrait être utile pour décongestionner au maximum, et limiter, ne serait-ce qu’un peu, les conséquences.

Mais non, rien ne se passe. On peut d’ailleurs s’interroger sur la pertinence de laisser les gares ouvertes dans ces conditions, alors que plus aucun RER ne circule. L’heure de pointe arrive. On entraine par exemple une foule dense dans les sous-sols de La Défense, alors qu’il n’y a aucune échappatoire. C’est -presque- un miracle qu’il n’y ait pas de mouvements de foule ou de panique. Les réseaux sociaux s’emplissent de photos surréalistes ou des milliers de personnes s’entassent dans l’espoir d’une reprise du trafic, qui est donc toujours, faute de contre-indication, prévue vers 17h…

Finalement, vers 18h, le couperet tombe, prévisible et pourtant si agaçant :

Il aura fallut 4 heures depuis le début de l’incident pour en arriver à cette conclusion ? Vous ne trouvez pas ça un peu long ? Même à titre préventif, dès le début de l’heure de pointe, préciser que la reprise est incertaine… Mais non, on préfère indiquer un horaire de reprise fantaisiste, puisque manifestement basé sur une expertise très aléatoire, réalisée alors que l’incendie était encore en cours… Ce qui induit en erreur des dizaine de milliers d’usagers, patientant dans les différentes gares en espérant que ça reparte…

A destination de Cergy et de Poissy, rendez-vous donc à Saint Lazare. Les habitués le savent, encore faut-il pouvoir atteindre la gare. Pourquoi ne pas orienter les usagers vers la gare Transilien de la ligne L de Nanterre-Université, en prolongeant jusqu’à Cergy le parcours des trains qui y sont habituellement terminus ? Il n’y a plus de RER, le trafic est de toutes façons chaotique !

Du côté de la ligne J, on aurait également pu faire marquer aux trains des arrêts supplémentaires à La Garenne-Colombes (accessible par le T2), et dans toutes les gares jusqu’à Poissy ce qui aurait offert une alternative aux usagers concernés.

Enfin, il aurait fallut compléter cela en faisant circuler des navettes routières entre -au moins- ces 2 gares et La Défense. Ça ne résorberait pas tous les problèmes, mais ça en absorberait au moins une partie.

En direction de St Germain justement, des navettes sont mises en place. Évidemment, là encore, sous dimensionnées, et inadaptées. On aurait pu inciter les voyageurs à destination de St Germain à contourner le parcours du RER A, en empruntant la ligne L jusqu’à St Germain – Grande Ceinture. Mais non, là encore, rien, aucune alternative n’est proposée, si ce n’est ces quelques navettes, et les lignes de bus habituelles, déjà bien remplies en temps normal.

Bref, des possibilités, il y en avait, et les personnes en charge de les trouver avaient 2 heures pour s’y atteler. Mais rien n’en est sorti. Quand va-t-on enfin mettre en place des plans précis de substitution, applicables facilement dès lors qu’un incident sérieux survient ?

Là, une fois de plus, on a eu l’impression d’avoir des gens incapables de gérer la situation, avançant à l’aveugle, brouillon dans leurs choix, dans l’impossibilité d’adapter les schémas de transports… Et une fois de plus, ce sont les usagers qui en ont payé le prix.

N’est-ce pas également au STIF de se pencher sur cette question ? De travailler avec les opérateurs sur des solutions alternatives ?

A l’heure actuelle, le trafic est toujours interrompu, souhaitons que la situation revienne à la normale rapidement.

Sylvain Dreyer

Désengorgeons nos transports

Nos politiques voient toujours en grand, très grand :
– Construire le premier quartier d’affaire Européen (La Défense), en regroupant toujours plus de salariés dans un espace confiné…
– Construire « une Silicon Valley » à la Française sur le plateau de Saclay…
– Concentrer toujours plus dans des pôles bien circonscrits : Velizy zone d’Emploi, Val De Fontenay…

A l’heure d’internet, du haut débit, quel est l’intérêt de regrouper en un même lieu toutes les entreprises ?
La Silicon Valley aux USA mesure 50 kilomètres de long sur environ 10 de large… Donc beaucoup plus étendue que la zone de Paris Saclay.
Rappelons, que le plateau de Saclay, initié sous De Gaulle, s’était essoufflé faute de dessertes adaptées.
Or, nous recommençons à y construire et à y concentrer des entreprises. De nombreuses inquiétudes se font entendre. En effet, faute de desserte ferroviaire, de nombreux salariés choisissent la voiture. Ainsi, les réseaux routiers à proximité de Saclay frisent déjà la saturation alors qu’on en est au début du projet.

Le Grand Paris Express, liaison de banlieue à banlieue ne peut être une solution : sa mise en service serait lointaine, coûteuse… et ne semble toujours pas offrir de dessertes directes vers Paris.

Pourquoi concentrer les pôles d’emplois ? Pourquoi vouloir congestionner ainsi les transports en communs et les transports routiers ?
Pensons développement raisonné, durable et agile. Pensons à disséminer des structures plus petites sur tout notre territoire. Cela permettra de dynamiser l’ensemble de l’Ile de France. D’avoir un développement harmonieux et équilibré de notre région.

Stéphane Colonges

La Liste des Usagers rejoint Nicolas Dupont-Aignan

Samedi 26 septembre, Jean-Claude Delarue a officialisé l’union de la Liste des Usagers avec Nicolas Dupont-Aignan, qui l’accueillait dans sa ville de Yerres.

Comme l’indique M. Delarue : « Vu l’importance des engagements pris par Nicolas Dupont Aignan envers les animateurs de SOS Usagers et cette vision commune de ce que doit devenir la région IDF à l’opposé des gaspillages, plans technocratiques dépassés et autres projets pharaoniques inutiles annoncés par Madame Pécresse et Nicolas Sarkozy, cette alliance est en l’état des plus opportunes. »

Cette liste d’union accordera une place importante aux candidats de notre liste, elle constitue donc une vraie opportunité pour les usagers des transports en Ile-de-France d’être représentés au Conseil Régional.

L’information a été reprise par Le Parisien, France3, BFMTV, 20 Minutes.

 

Prolongement du RER E : nouvelle ligne, vous dites ?

Des supers projets dans les cartons du STIF… De nouvelles dessertes ou de l’intox ?

Le STIF et nos politiques parmi leurs projets majeurs annoncent la prolongation du RER E vers l’Ouest (Saint Lazare vers Mantes La Jolie)…
Le projet fort couteux consiste à percer un tunnel entre Saint Lazare et la Défense et y engloutir quelques milliards d’Euros, pour 3 stations supplémentaires (Porte Maillot, La Défense et Nanterre La Folie)… Ensuite la ligne reprend le tracé de la ligne J actuelle (Paris – Mantes La Jolie)…
Et on sors notre chapeau de magicien, le RER E arrive… mais la ligne J est supprimée… Certes le nombre de train par heure à Poissy serait doublé, mais certaines villes desservies par la ligne J verront leur nombre d’arrêt par heure inchangé, voir réduit… à néant… aucune garantie n’est donnée par le maitre d’œuvre.
Ce maître d’œuvre annonce fièrement la réduction du temps de trajet pour les voyageurs se rendant à la défense, mais il se garde de mentionner l’allongement de ce temps de trajet pour se rendre à Paris Saint Lazare (ajout de 3 gares)…

Quand on annonce une nouvelle ligne, on devrait s’attendre donc à une offre en plus de l’existante (logique vu l’augmentation de la population en banlieue…)… Avec le STIF, c’est une réduction de l’offre… A quoi bon dépenser des milliards pour perdre en qualité de desserte ?
Nous exigeons avec l’arrivée du RER E, le maintien de la ligne J. Cela est indispensable afin de répondre à la croissance du nombre de voyageurs.

Stéphane Colonges

Les 3 engagements de La Liste des Usagers

En préambule du programme, nous publions aujourd’hui 3 engagements qui constituent le fer de lance de notre mouvement. Vous vous reconnaissez dans ces lignes ? N’hésitez pas à nous rejoindre !

 

1) Les usagers au pouvoir !

La Région Ile-de-France, comme beaucoup d’autres, est conduite par la technocratie et les intérêts partisans… le point de vue des habitants est ignoré ! Nous exigerons que la Région consulte les personnes concernées par ses décisions. À écouter les usagers des transports, les parents des lycéens, les apprentis et leurs employeurs, les personnes formées ou accueillies par les associations qu’elle finance. Les élus de la Liste des Usagers donneront l’exemple ! Nous consulterons les Franciliens, par internet, sur chaque sujet proposé au vote. Nous animerons chaque année dans chaque département un débat public sur les impôts, le budget, les priorités de la Région.

 

2) Non à la gabegie du Grand Paris Express, oui à l’amélioration immédiate du réseau francilien

Stop aux projets pharaoniques poussés par les seuls intérêts politico-économiques ! Regardons d’abord les besoins des usagers, des habitants. Nous pourrions avoir des transports publics réguliers, accessibles à tous en grande sécurité, avec des correspondances réussies … pour bien moins que les 27 ou 35 milliards aujourd’hui prévus pour le « Grand Paris Express » !
Au contraire, les deux partis au pouvoir préfèrent imaginer des lignes futures, qu’ils inaugureraient vers 2030… Et pendant ce temps, le réseau se délabre. Nous y veillerons dans tous les domaines, transports, lycées, apprentissage, formation professionnelle, entreprises…: l’argent public doit aller à ce qui sera le plus utile aux Franciliens !

 

3) Indépendance et transparence

Les partis au pouvoir utilisent les listes régionales pour recaser leurs obligés… Ainsi, trop d’élus dépendent des partis, au lieu de dépendre des citoyens. Usagers actifs dans la société civile, indépendants des partis, nous représenterons directement les Franciliens.
Chaque élu publiera ses votes en expliquant les raisons de ses choix. Cela permettra à chaque Francilien de les discuter ou de faire des propositions. Nous serons transparents sur nos indemnités, activités, notes de frais. Nous pousserons la Région et les structures qu’elle finance, à rendre leurs données visibles de tous : l’open data. En commençant par les dysfonctionnements des transports en commun !

La Liste des Usagers soutient les entrepreneurs face aux dysfonctionnements du RSI

La Liste des Usagers ne va pas s’intéresser uniquement aux transports, même s’ils constituent évidemment la compétence principale du Conseil régional et l’enjeu majeur de l’élection, elle formulera également des propositions sur les autres domaines d’intervention de la Région, comme vous pourrez le voir bientôt dans notre programme.

Ainsi nous serons plusieurs représentants de la Liste des Usagers à participer à la manifestation de Sauvons nos entreprises lundi prochain à 13h à Paris au Quai Branly pour protester contre le RSI. Les dysfonctionnements du « Régime social des indépendants » sont connus, admis par le gouvernement, mais rien en bouge pour le moment. En attendant, de nombreux entrepreneurs se voient demander de payer des cotisations démesurées et sans la moindre explication, ce qui en pousse beaucoup à la faillite. Ce scandale doit cesser, il constitue une menace pour tous les entrepreneurs indépendants, et donc au final une perte en termes de création de richesses et d’emplois pour l’Île-de-France.

Bien sûr, le Conseil régional n’a pas autorité sur le RSI, qui dépend de lois nationales, mais le « développement économique » constitue un domaine d’intervention important, et cela a été confirmé par la loi NOTRe. Nous nous engageons donc à intervenir pour aider à solutionner ce problème. Comment ? En versant des subventions aux associations qui défendent les entrepreneurs face au RSI afin qu’elles accroissent leurs moyens d’actions, en fournissant une aide juridique aux entrepreneurs injustement poursuivis par le RSI, en médiatisant un certain nombre de cas emblématiques pour faire pression sur le gouvernement et sur le RSI. En somme en faisant entendre la voix des entrepreneurs. Cela constituera pour nous un dossier prioritaire. D’ici là, soyons nombreux à soutenir les entrepreneurs indépendants !

Philippe Herlin
philippeherlin.com
@philippeherlin

Lien :
la manifestation de Sauvons nos entreprises lundi prochain à 13h à Paris au Quai Branly pour protester contre le RSI
http://www.sauvonsnosentreprises.fr/

Un mois de chaleur révèle le délabrement de la Ligne J

Pendant les fortes chaleurs ressenties au début de l’été, les trains ne roulaient plus normalement sur la ligne J : seulement 12 jours sans nouveaux incidents, sur 31 jours du 25 juin au 25 juillet !

  • Alimentation électrique en panne les 28 juin, 1er, 7, 10, 15 16 juillet ;
  • Trains en panne sur les voies les 28 juin et 6 juillet ;
  • Feux de talus interrompant le trafic les 30 juin, 7, 10 et 18 juillet,
  • Passages à niveau en panne ou endommagés les 26 juin et 22 juillet ;
  • Aiguillages en panne les 29 juin, 1er et 10 juillet,
  • Dispositifs de contrôle en panne les 1er juillet,
  • Avaries obligeant à supprimer des trains de nombreux jours dont le 2, 3, 6, 23 juillet ;
  • Arrêt supprimé, les voyageurs devant descendre plus loin, le 15 juillet ;
  • Et d’autres incidents ont interrompu ou ralenti le trafic les 11, 13, 20, 21, 23 juillet…

À ce niveau, ce n’est ni le hasard ni la fatalité.

Depuis des décennies que le climat se réchauffe, est-il admissible que — c’est la SNCF qui l’écrit — « lorsque la température dépasse les 35°, les rails en fer peuvent se dilater, la caténaire se détend, les installations électriques dans nos trains et nos postes d’aiguillage peuvent disjoncter » ? Les chemins de fer des pays méditerranéens sont-ils à l’arrêt tout l’été ?

La SNCF annonce que « les investissements ont été multipliés par 3 en 5 ans pour atteindre 160 à 200 millions € par an », ceci « remettre à niveau notre infrastructure »… mais pendant ce temps, ce sont 43 milliards de nouveaux impôts et de nouvelles dettes qui sont programmées pour des investissements hasardeux et des lignes de métro en pleine campagne !

Les responsables sont les partis qui ont dirigé l’État et la Région depuis des années.

Face à leur carence, mobilisons-nous, citoyens, usagers des transports.

Après ce lamentable bilan du début de l’été, la Liste des Usagers présentera une liste pour les élections régionales. Toutes les contributions, témoignages, suggestions, restent les bienvenues.

 

Jean-Claude Delarue, président de SOS Usagers
Frédéric Lefebvre-Naré

Les usagères-électrices partent en guerre contre le harcèlement dans les transports

QU’EST-CE QUE LE HARCÈLEMENT ?

  • Regards insistants
  • Paroles crues et déplacées
  • Contacts physiques provoqués
  • Attouchements
  • Exhibitionnisme

Le harcèlement est devenu un FLÉAU QUOTIDIEN pour des millions de femmes, mineures et majeures. 100% des usagères en ont été victimes, au moins 1 fois. Une fois de trop.

 

VOICI UN TÉMOIGNAGE RECUEILLI LORS DE NOS TRACTAGES POUR NOTRE CAMPAGNE ANTI-HARCÈLEMENT :

Evelyne, 47 ans : « Cela fait 30 ans que je prends le métro tous les jours. J’ai été harcelée plusieurs fois, de plusieurs façons. J’ai été tellement choquée à chaque fois que je n’ai osé en parler à mon entourage. J’ai tout gardé pour moi, en espérant pouvoir oublier tout ça. Mais un malaise s’est installé, une sorte d’angoisse car je sais que cela peut recommencer à tout moment. Sans compter qu’il est parfois difficile de se défendre ou même d’identifier le harceler. »

Ce témoignage est très révélateur du climat actuel dans les transports. Le harcèlement, parce que quotidien et connu de tous, est passé sous silence, donc, d’une certaine façon, accepté. Le danger est encore plus grand.

Un numéro spécial pour signaler le harcèlement a été mis en place, mais les moyens logistiques sont pour l’instant insuffisants.

 

QUELLES SONT LES SOLUTIONS POUR COMBATTRE LE HARCÈLEMENT ?

  • Une campagne de prévention nationale (presse écrite, TV…) pour une prise de conscience collective (usagers, personnel RATP/SNCF).
  • Des interventions pédagogiques dans les collèges et lycées.
  • Des sanctions adaptées à chaque cas : PV, travaux d’intérêt général, confrontation avec la victime, prison ferme, suivi psychologique obligatoire…
  • Aide physique et/ou psychologique immédiate aux victimes.
  • Plus de personnel SNCF/RATP dans les couloirs, recoins des stations mais aussi aux abords des gares.

 

IL FAUT DES USAGÈRES AU CONSEIL RÉGIONAL POUR FAIRE LE LIEN ENTRE LA RÉALITÉ ET LES POUVOIRS PUBLICS.

LE HARCÈLEMENT NE DOIT PLUS ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME UNE FATALITÉ : USAGÈRES DES TRANSPORTS FAITES VOUS ENTENDRE. REJOIGNEZ-NOUS !!

Muriel ALANDARI